Le mode de chauffage de la maison
Le projet initial:
Il était prévu qu'un poêle à granulés, couplé à un bouilleur ( comme expliqué ici au premier paragraphe ) relié à un réseau de chauffage au sol, ainsi que cinq panneaux solaires (pour que le soleil puisse participer un peu !) assurent le chauffage de la maison. C'est ce qu'on appelle un SSC (système solaire combiné), même si c'est le poêle qui aurait assuré l'essentiel de cette fonction.
Or, un système de chauffage par le sol étant très coûteux, nous avions choisi à la place d'utiliser quelques radiateurs à eau pour répartir la chaleur.
Mais même ainsi, l'installation en elle-même était très chère car : plus de panneaux (5 contre 2 sans SSC), un poêle plus complexe et un ballon plus sophistiqué avec des systèmes de régulation... le tout faisant grimper la facture de façon explosive (cf le reste de l'article en lien plus haut).
Ce système de réseau de chauffage représentait donc un investissement majeur, et donc dysproportionné pour une maison qui devrait avoir des besoins de chauffage situés entre le BBC et le passif.
Le projet définitif :
Après études des devis et discussions avec les artisans, nous avons décidé que le chauffage se ferait par un simple poêle à granulés qui chauffera la maison, grâce à sa position centrale au rez-de-chaussée et auprès de l'escalier ouvert pour que la chaleur monte vers l'étage. La conception bioclimatique (solaire passif et inertie) et la VMC double-flux aideront aussi à la répartition de la chaleur.
Les panneaux solaires seront tout de même installés, mais au nombre de deux, sans fonction de chauffage, ils serviront uniquement à chauffer l'ECS (eau chaude sanitaire), avec un appoint électrique : ce n'est donc plus un SSC, mais un CESI (chauffe-eau solaire individuel).
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