La maison des Lulus !

Après la première couche d'enduit sur la paille, il reste des différences d'épaisseur dues à la forme des bottes voir ici

Il y a désormais de l'enduit partout, soit qu'il ait été appliqué sur la paille, le liège, soit qu'il y ait eu un remplissage terre-paille voir là.

La deuxième couche, avec le même mélange que la couche d'accroche, sert à rattraper les grosses différences d'épaisseur. Avant d'appliquer, on crée une accroche (car le support est désormais assez lisse) en griffant grossièrement la surface avec une griffe à zinc de ce genre, assez profondément pour avoir une accroche macroscopique en rapport avec la taille des grains de sables (0-4 mm) et l'épaisseur parfois importante d'enduit à appliquer, puis on mouille le mur sur les zones à enduire pour l'accroche microscopique (l'argile des 2 couches sera solidaire grâce à l'eau).

Par exemple ici avec Pascal, mon papa, devenu expert en application d'enduit terre !

Comme il y a parfois de grosses différences, notamment au niveau des coins des bottes qui sont parfois enfoncés malgré le travail fait lors de la pose (tassage avec un tasseau, enfoncement à buter avec un persuadeur voir ici), à certains endroits nous passons 2 couches épaisses d'enduit.

Dans le salon, après la première couche, on voyait nettement les différences d'épaisseur (un des endroits de la maison où c'était le plus frappant) :

Et après les 2 couches de rattrapage, c'est bien mieux, même si ça n'est pas complètement sec.

Cependant, nous ne visons pas l'obtention de murs parfaitement droits (pour ça, on a déjà le fermacell !), mais nous essayons d'avoir des murs relativement droits, même s'ils ne sont pas lisses.

Fin novembre 2014, tous les murs ont été "redressés". Le mois de décembre, pendant lequel le carreleur pose la terre cuite, laisse le temps au séchage, assez lent vu la météo, la couche de finition avec les pigments sera pour 2015 !